En plus de la classique perte de connaissance, la léthargie, les vomissements ou encore les maux de tête intenses provoqués par l’impact causé dans le cerveau et au niveau de crâne, les victimes de traumatismes crâniens sévères ou modérés peuvent aussi présenter des troubles cognitifs importants. Chaque trouble est essentiellement de nature multiformes. Qu’il s’agisse d’un choc au crâne chez l’enfant ou l’adulte, le traumatisme doit être traité au plus tôt pour limiter les séquelles actuelles ou celles qui peuvent survenir dans le futur. Plus la prise en charge s’effectue rapidement et plus vite le diagnostic peut potentiellement mettre en évidence un traumatisme sous-jacent dans le cerveau tel que l’hématome sous dural. Les traumatismes crâniens sur enfants et adultes atteignent les fonctions mémorielles mais ils sont également responsables de troubles de l’attention. Afin d’éviter les complications associées aux traumatismes crâniens, il faut agir vite et rester vigilant aux symptômes.

Après un traumatisme crânien, on observe aussi des signes de ralentissements cognitifs avec des risques de déficits des fonctions exécutives. Les proches des victimes qui ont subi un traumatisme crânien se plaignent, quant à eux, de la modification de la personnalité et du comportement de leurs proches traumatisés. Nous rappelons que les traumatismes crâniens regroupent tous les coups infligés au crâne d’un enfant ou d’un adulte et occasionnant des signes neurologiques, et ce, peu importe la force de l’impact au niveau du cerveau. Par conséquent, même un traumatisme crânien léger peut provoquer des lésions cérébrales profondes et irréversibles. Associées à une fatigabilité plus importante que la moyenne, les victimes de traumatisme crânien sont des personnes fragiles ou des enfants qui ont besoin d’une prise en charge adaptée et qualitative. Pour autant, les progrès dans la prise en charge depuis la dernière décennie sont une source d’espoir importante et plus particulièrement dans le domaine de la rééducation cognitive et de la réadaptation-réinsertion. Pour ce faire, le rôle du neuropsychologue est primordial.

Ce que vous devez savoir sur les troubles de l’attention et les traumatismes crâniens rencontrés sur les enfants et les adultes

Troubles sévères et lésions du cerveau : évaluation du trouble général attentionnel chez le traumatisé crânien enfant et adulte

L’évaluation des troubles attentionnels chez les traumatisés crâniens par un neuropsychologue

Le neuropsychologue va procéder à l’évaluation des troubles de l’attention chez les traumatisés crâniens enfants et adultes. Il s’agit d’évaluations des fonctions intellectuelles supérieures ou cognitives. Pour cela, l’entretien clinique est important, tout comme les observations du comportement. Le médecin va évaluer les fonctions instrumentales soit le langage, les praxies, les gnosies. Ces évaluations sont capitales pour l’expertise médicale qui permet d’évaluer ensuite les préjudices de la victime d’un accident touchant les parties du cerveau. De la même manière que le neuropsychologue va procéder à l’évaluation de la mémoire ainsi que des fonctions attentionnelles et exécutives.

Cette démarche est réalisée pour la mise en place d’un projet de prise en charge global et réadaptatif. Le soutien psychologique a une place importante pour que les traumatisés crâniens puissent évoluer favorablement dans son environnement. Aussi, le neuropsychologue devra collecter des informations auprès des familles, du personnel soignant et des institutions. C’est d’ailleurs comme cela que la recherche a pu faire reculer le risque de traumatismes crâniens chez les enfants atteints de TDAH (trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité).

Troubles sévères et lésions du cerveau : quelles sont les causes et les effets du trouble généralisé de l’attention chez le traumatisé crânien enfant et adulte ?

Les troubles de l’attention chez les traumatisés crâniens sont dus à un syndrome frontal que l’on appelle le syndrome dysexécutif. En effet, les fonctions exécutives jouent un rôle dans l’adaptation du sujet aux situations de la vie quotidienne. Elles permettent d’effectuer des tâches n’appartenant pas à la routine ou nécessitant l’inhibition d’un schéma d’action prépondérant ou complexe.

Troubles sévères et lésions du cerveau : quels sont les différents troubles de l’attention chez le traumatisé crânien enfant et adulte ?

Il y a une grande variabilité dans les troubles attentionnels comme au niveau du degré de conscience qui devient limité avec des fluctuations de l’éveil et du sommeil. De la même manière, la personne victime d’un choc frontal peut avoir des difficultés à se concentrer (lecture, vidéo, film, musique, etc.) ou être facilement distraite avec une fatigabilité et parfois même une intolérance aux bruits. Le syndrome frontal peut être dans l’incapacité à mener plusieurs activités simultanées ou bien de suivre une conversation.

L’une des difficultés nécessitant l’aide d’une tierce personne est liée au fait de devoir gérer les priorités et de ne pas de se mettre en danger. La sécurité et la protection des patients doit être assurée et malheureusement la personne atteinte d’un traumatisme cérébral sévère peut avoir une mauvaise connaissance des risques auxquels elle s’expose. Afin de pallier cela, l’assistance d’une personne sera d’une grande aide. Le ralentissement moteur et/ou de l’idéation sont également un trouble souvent constaté.

Troubles sévères et lésions du cerveau : pourquoi la fonction exécutive est indispensable au fonctionnement cognitif d’un enfant ou d’un adulte ?

La fonction exécutive est un mécanisme d’alerte. Elle permet de faire prendre conscience à l’individu d’un événement ou d’un danger éventuel. Ces dernières sont aussi nécessaires lors d’une analyse élaborée au cours d’une situation requérant du discernement. La fonction exécutive est associée à la notion de concentration ou de réflexion. Cette fonction est également en lien étroit avec d’autres systèmes cognitifs (accès en mémoire de travail ou encore système superviseur de contrôle). C’est ce qui permet d’intégrer des informations indépendantes comme la variété de composantes et non des processus unitaires.

De la même manière, elles permettent de sélectionner et d’intégrer les informations pertinentes parmi plusieurs champs de perception. Il s’agit d’un filtre surmontant la limitation des ressources et contrôlant le flux d’informations. Elles sont tributaires des fluctuations de l’efficacité du système cognitif, en fonction de l’état de vigilance et de la vitesse. Ainsi, elles sont en lien avec les processus des émotions et des motivations. Elles permettent de réduire les bruits internes (physiologiques ou cognitifs) et s’appuient sur des processus automatisés et/ou sur des processus analytiques conscients. À savoir que le système attentionnel mobilise un réseau d’aires corticales.

Lésions sévères et troubles du cerveau : quelles sont les capacités du traumatisé crânien enfant ou adulte ?

Elles sont malheureusement limitées pour certains. Certes, il y a une grande variabilité inter-individuelle mais globalement, elles ne sont que peu existantes sur le traumatisé crânien enfant et adulte. Aussi, il est très important de les identifier et d’en faire état lors de l’expertise médicale. Notre cabinet d’avocats en droit médical peut aider à sensibiliser le médecin pendant l’expertise médicale sur ces éléments dans le but d’obtenir une bonne évaluation des troubles et handicaps des patients de traumatismes aux régions du cerveau. Ainsi, si la personne victime d’un accident et plus particulièrement d’un traumatisme crânien nécessite une évaluation précise, elle va concerner particulièrement ses possibilités de traitement de l’information.

Pour évaluer la vitesse de traitement, on peut utiliser des logiciels informatiques ou des tests tels que le symbole, la WAIS, le TMTA. La flexibilité du sujet est également évaluée. Il s’agit de la capacité à pouvoir passer d’une chose à une autre. Elle s’explore avec le test TMT. Elle fait intervenir plusieurs processus. C’est-à-dire qu’il faut désengager, faire le mouvement, et réengager son attention pour mettre en évidence l’héminégligence visuelle. On met aussi en évidence des persévérations ainsi que la rigidité mentale. Concernant l’attention sélective ou focalisée, on demande aux traumatisés de se centrer sur quelque chose de particulier. Il est possible de faire le test avec le D2 qui permet aussi de voir la vitesse de traitement de l’information et se teste aussi avec le test de Stroop. Pour ce qui est de l’attention divisée, il s’agit de la capacité à pouvoir faire deux choses en même temps. Se teste cette fois-ci avec la double tache de Baddeley.

Troubles sévères et lésions du cerveau : constat des difficultés pour évaluer ce type de trouble chez l’enfant et l’adulte

Les difficultés à évaluer ce trouble réside dans le fait que l’ensemble de ces troubles ne soient pas toujours objectifs. Ils sont liés aux sujets suivants : fluctuations fréquentes de l’efficience, problèmes des consignes (compréhension, oubli) ou bien la situation de tests est différente des AVQ, niveau socio-culturel.

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Les difficultés sont également liées aux tests. Avec un manque de sensibilité de l’épreuve (effet plafond et plancher), intervention de différents processus cognitifs, problèmes des normes et cut-off. Comme vous pouvez le constater, les troubles de l’attention chez les traumatisés crâniens constituent un handicap conséquent. Il nécessite une évaluation précise pour permettre de trouver les meilleures solutions d’indemnisation pour la personne qui a enduré un traumatisme au cerveau. Un avocat expert en dommage corporel dispose des compétences en droit de la santé pour permettre à la victime d’obtenir de justes indemnités.

Troubles sévères et lésions du cerveau : quels sont les recours pour les victimes de traumatismes crâniens ?

Réparation et indemnisation du traumatisme crânien 

Les indemnités suite aux traumatismes crâniens sont difficiles à estimer. En effet, le traumatisme crânien n’est soumis à aucun barème car chaque cas de victimes atteintes d’une lésion cérébrale est différent. Cependant, deux facteurs liés aux troubles du choc crânien contribuent à évaluer votre indemnisation. Ces critères pour la réparation financière des patients traumatisés crâniens sont basés sur :

  • Le facteur temps : la science part du principe que les potentielles séquelles provenant d’un traumatisme crânien peuvent se déclarer bien plus tard. Il est donc fortement probable que dans le cadre de traumatismes crâniens, les victimes n’ont connaissance des réels impacts que des jours, des semaines et voire des mois ou des années après la survenue du choc crânien. Il revient de ce fait à la charge de la victime de démontrer le lien de causalité entre les séquelles tardives et l’accident crânien. En raison de cela, il est recommandé de vous faire assister par un avocat en Provence qui soit expert en dommage corporel comme le propose notre cabinet Lexvox. 
  • Le facteur du degré d’impact : il arrive bien souvent que certains patients victimes de lésions cérébrales après un traumatisme crânien ne prennent pas concrètement conscience des postes de préjudice qu’ils endurent. En d’autres termes, ces patients sont dans le déni et minimisent considérablement le degré d’impact occasionné par leur choc crânien. L’incapacité qu’ils ne mesurent pas encore et qui est pourtant bien présent nécessite vraisemblablement l’intervention d’un professionnel du droit avec des compétences médicales. Les dommages dans le cerveau font la plupart du temps l’objet d’une faible indemnisation. En tant qu’avocat en dommage corporel, nous vous accompagnons pour vous aider à obtenir les justes indemnités ainsi que la réparation de votre préjudice subi.

Désormais, vous en savez davantage sur les symptômes, l’évaluation, les recours et l’indemnisation en lien avec les troubles de l’attention chez les traumatisés crâniens. Nous vous invitons à prendre rapidement contact avec notre cabinet si vous avez été victime d’une erreur médicale ou si vous souhaitez contester une indemnisation que vous jugez trop basses en proportion de la souffrance endurée. Nous identifions les différents impacts issus de la lésion cérébrale : TDAH, traumatismes légers et sévères au crâne, handicap moteur, troubles de la mémoire, troubles du langage… Nous vous accompagnons tout au long de la procédure pour tous les dommages entrainant la perte de votre travail, l’assistance d’une tierce personne ou autre.