Accident de voiture

LEXVICTIME®

Il est temps d’être bien défendu pour obtenir la meilleure indemnisation possible face aux assurances.

Vous avez été victime d’un accident de la route. Vous avez été transporté aux urgences.

A votre sortie, votre compagnie d’assurance ou l’assurance adverse tente absolument de résoudre votre dossier par un accord.

Elles veulent vous proposer une somme et vous incite à l’accepter.

Vous devez avant toute chose aller voir votre avocat, expert en accident de la route, afin que ce dernier vous aide à comprendre à quoi vous avez droit.

1- Le cas de l’accident de la route et du choc au niveau de la tête

Notre client circulait sur la voie publique sur sa commune à bord de son véhicule personnel.

Il a été percuté par un véhicule de type Camion semi-remorque 44 tonnes à l’arrière.

Le véhicule s’est dirigé dans sa direction et l’a violemment heurté brisant le pare-chocs et le pare-brise.

Notre client a tapé sa tête sur le montant de la voiture au niveau de la pommette gauche provoquant un traumatisme crânien.

Il en découlait des séquelles au niveau du rachis cervical et une hémianopsie latérale gauche importante.

Ce dernier a poursuivi la route pour stationner le véhicule sur une zone sécurisée, le camion en cause s’est également arrêté, un constat a été établi.

Par la suite, notre client a été pris en charge par les urgences et poursuit des soins au sein du centre hospitalier.

Notre client a été victime d’un grave trouble visuel avec réduction du champ de la vue.

La compagnie, assureur de l’auteur de l’accident, a alors pris le relais pour l’indemnisation.

Toutefois, elle n’a pas pris en compte la totalité des préjudices subis.

En effet, il est fréquent que les compagnies d’assurance souhaitent minimiser le préjudice.

Elle propose des indemnités partielles.

Il est alors fondamental d’en discuter avec son avocat et de ne rien accepter ou signer sans un conseil avisé.

C’est ainsi que souvent, il faut engager une procédure judiciaire avec désignation d’un expert judiciaire.

Cela permet une indemnisation globale.

2- L’examen réduit du médecin de la compagnie d’assurance

Pour notre client, la compagnie a désigné pour expertise un médecin conseil de leur service.

Ce dernier s’est adjoint l’avis d’un sapiteur.

Tout en faisant état de l’absence d’antécédent, il a refusé de rattacher le trouble visuel à l’accident en cause.

Il indique qu’aucune lésion n’est imputable de manière directe et certaine avec l’accident.

Il n’apporte toutefois pas d’explication à l’hémianopsie latérale gauche, lieu du choc frontal, en contradiction avec l’ophtalmologue de notre client, son médecin généraliste et le médecin expert de la CPAM.

L’ensemble de ces professionnels caractérisent un traumatisme carnier léger ayant dégénéré avec séquelles visuelles.

Le médecin de la compagnie d’assurance a totalement minimisé les préjudices de la victime.

A noter que la minimisation des effets du traumatisme crânien léger est fréquent et de nombreux neurologues tentent aujourd’hui d’y apporter des réponses.

En la matière, l’ouvrage de référence « le traumatisme crânien léger ou modéré : un handicap négligé » aux éditions Solal fait bien état de ce phénomène avec l’apparition de lésions axonales quasi invisibles et l’étirement et cisaillement de fibres nerveuses sans hémorragie pouvant causer des troubles de la vision non immédiats.

Dans notre cas, le médecin de l’assurance a rendu un rapport a minima.

La compagnie a adressé une proposition très basse et n’étant pas le reflet de la réalité pratique de notre client.

Manifestement, les médecins de la compagnie d’assurance n’ont pas pris en compte la totalité du préjudice subi et n’ont pas analysé la mesure de son traumatisme crânien léger mais néanmoins séquellaire.

Il est à rappeler qu’à ce jour notre client n’a pas pu reprendre son activité professionnelle compte tenu de son trouble visuel.

Il n’a pas récupéré la totalité de son champ visuel gauche.

Les conséquences sont très importantes en terme d’indemnisation.

En effet, tous les postes de préjudices et l’incidence professionnelle ne sont pas pris en compte.

3- la nécessité de désigner un expert judiciaire

Dans pareil cas, il est essentiel d’avoir un avocat sensibilisé à la matière médicale.

En effet, un avocat d’expérience en matière d’indemnisation de préjudice corporel pourra détecter ce genre de faille.

En effet, votre avocat accident de la route, de par son expérience et les cas rencontrés, pourra être à même de considérer un rapport d’assurance succinct.

Il pourra également faire valoir dans votre dossier les éléments auxquels vous ne pensez pas.

C’est ainsi que dans ce cas, le conseil de notre cabinet a été fondamental.

En effet, sans notre intervention, notre client aurait accepté une proposition d’indemnisation ridicule.

Il a fallu saisir le Tribunal d’une demande d’expertise.

Une expertise judiciaire et contradictoire peut évaluer à nouveau les préjudices subis suite à l’accident de la circulation et toutes ses conséquences matérielles et pratiques.